8 réponses pour le VIVRE ENSEMBLE du groupe FEMU A CORSICA
1. Pour chacune des compétences de la CTC, quels sont les engagements de votre projet pouvant contribuer à combattre les discriminations, le racisme, la xénophobie et améliorer le respect des différences, le « vivre ensemble » ?
Pour réussir le changement politique nécessaire afin d’engager la Corse sur le chemin de la confiance et du développement partagé, nous appelons tous les hommes et toutes les femmes de conviction, à s’unir largement, autour de valeurs fortes, d’objectifs précis, de projets concrets. Cette démarche claire s’adresse aux corses d’origine et d’adoption, sans distinction d’origine, toutes celles et ceux qui se battent au quotidien pour construire la Corse.
Notre projet de société n’est pas basé sur l’exclusion, mais tout au contraire, nous souhaitons offrir aux citoyens la possibilité de choisir la voie de l’intégration en promouvant notamment l’accès à l’apprentissage de la langue corse, en démocratisant l’accès à la langue et à la culture corse pour toute la population, en organisant dans le dialogue et la concertation avec tous les acteurs de terrain, dont les associations concernées principalement par ces thèmes, une solution politique associant l’ensemble des forces vives de ce pays.
2. Quelles propositions concrètes pour favoriser la présence de personnes d'origine étrangère sur les listes ?
Les candidats de la liste Femu a Corsica se sont engagés en ratifiant la Charte des Elus à respecter les règles de non-cumul des mandats, dans le nombre et dans la durée. Cette règle est destinée à favoriser le renouvellement des candidats lors des prochaines échéances. Les candidats aux élections, désignés par et pour les militants en tenant compte de certains critères (implication, représentativité, répartition territoriale), sont choisis sans aucune discrimination portant sur leurs origines.
3. Expliquez pourquoi vous êtes pour ou contre le vote des étrangers (et à quelles conditions) aux élections locales ?
Les « étrangers » participant activement au développement de notre île, partageant notre communauté de destin, ne doivent pas être privés du pourvoir de décision électif dans le cadre des élections locales, en raison de leurs origines ethniques ou géographiques.
4.Que pensez-vous du rôle économique, social, démographique et culturel de la présence de l'immigration sur notre territoire ?
De tout temps la Corse a été une terre d’accueil et d’hospitalité. Elle l’est encore aujourd’hui comme l’a montré dernièrement la réaction immédiate de soutien auprès des réfugiés kurdes à Bonifacio, ou les diverses mobilisations pour la défense des droits des sans papiers en attente de régularisation (cf Collectif Immigration choisie : la Honte ! entre autres).
Notre économie et plus particulièrement de nombreux secteurs en tension comme l’agriculture et le bâtiment ne saurait se passer de l’apport des compétences des travailleurs issus de l’immigration.
De plus, la Corse, a une vocation euroméditerranéenne : il nous faut organiser une continuité territoriale européenne (Toscane, Ligurie, Sardaigne…), favoriser les échanges avec nos voisins méditerranéens, ne pas se replier sur nous-mêmes mais partager nos savoirs, nos espoirs, nos forces et nos compétences avec les autres peuples de Méditerranée. Cela n’appelle aucun doute car un peuple fort comme doit l’être le peuple Corse s’enrichit au contact des autres cultures sans crainte de s’y diluer.
5. Que proposez-vous pour que soit reconnu et effectivement pris en compte le rôle des travailleurs sans papiers dans les secteurs clés de l'économie de l'île (BTP, Hôtellerie Restauration, agriculture, services à la personne) ?
Une politique économique rentable et mieux maîtrisée, dans le respect du droit du travail, explicite quant à ses choix d’aménagement, permet que soit effectivement reconnu et pris en compte le rôle des travailleurs, avec ou sans papiers, dans les tous les secteurs de l’économie de notre île. Femu a Corsica veillera à défendre le respect des droits de chacun sur le territoire de Corse.
6.Comment le Conseil économique, Social et Culturel pourrait-il pleinement jouer son rôle concernant ces différents aspects ?
Le Conseil Économique Social et Culturel de la Corse, représentant la société civile en Corse, doit trouver toute sa place dans les prises de décision politiques régionales. Depuis son origine, il n’a pas rempli le rôle que lui assignait le législateur, faute de volonté politique. On se prive ainsi d’un concours diversifié et éclairé. Il faut d’ores et déjà lui donner les moyens humains et matériels de travailler, le saisir de manière systématique sur les grandes questions de société et tenir compte de ses avis et du contenu des rapports. Le monde politique et la société civile doivent œuvrer ensemble pour le bien commun.
7. Comment comptez vous utiliser la capacité d'adaptation législative de la CTC sur ces différents points ?
Aujourd’hui le constat est très inquiétant : les élections territoriales de 2010 doivent se traduire par un changement profond, qui nous engage collectivement sur le chemin de la confiance et du développement partagé. Notre programme politique n’est pas un catalogue d’idées reçues mais la somme des expériences et des compétences des hommes et des femmes qui ont choisi de participer à notre mouvance « Femu a Corsica ». Toutes ces volontés sont unies afin de mettre en œuvre des mesures précises, définies, évaluées à partir d’objectifs priorisés. La capacité d’adaptation législative de la CTC sur ces différents points, est actuellement totalement sous exploitée par l’équipe en place. Bien sûr, cet acquis de la décentralisation doit être utilisé au maximum au profit de la Corse et de tous les Corses, d’origine ou d’adoption.
8.Que signifie pour vous l'expression « communauté de destin » ? Quelle stratégie pour la renforcer ?
Notre communauté de destin réunit des femmes et des hommes qui, dans la diversité de leurs origines et de leurs engagements, conjuguent en permanence leur amour pour notre île, la défense de nos intérêts collectifs et les valeurs universelles de démocratie, de tolérance, de solidarité. La communauté de destin est un peuple corse reconnu dans ses droits, peuple d’une île ouverte sur l’Europe et la Méditerranée, maîtresse de ces choix essentiels, une Corse développée et solidaire, riche de sa langue et de sa culture vivantes !
...a lire sur le site de FEMU A CORSICA
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Type de document : Communiqué
Auteur : FEMU A CORSICA
Langue : Français
Date de publication : 27 fevrier 2010
Date de fin de publication : 9 mars 2010
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